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Salut Johnny
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Salut Johnny

Nous avions 4 points communs, dont ces trois-là : notre prénom, le rock et la moto.

Johnny Hallyday motard

Comme toi, je suis un rocker-motard, mais de la génération Led Zeppelin et Woodstock, car j’étais un peu jeune à l’époque où tu faisais chavirer les filles avec tes déhanchés sur Let’s Twist again.

Les gamins de ma génération avaient pour musiciens-chanteurs de référence, Robert Plan et son complice Jimmy page, guitariste de talent qu’on se chamaillait à comparer à Alvin Lee de Ten Years After et son mémorable solo de guitare I’m Going Home.

A cette époque, tu traversais un trou d’air… pour cause de mai 68 et sa révolution hippie. Aussi je ne t’ai découvert que plus tard en allant à un de tes concerts en 1982 au Palais des Sports de Paris. Je dois dire que j’ai été bluffé par ta présence et ton engagement : je découvrais une fantastique bête de scène. Et tu n’as fait que confirmer cet amour du public en te donnant toujours plus, à fond, au fil du temps.

Bien sûr je connaissais ta version Hey Jo, ce morceau mythique de Jimi Hendrix. Une autre de mes idoles dont Jimi Hendrix Experience a été un de mes premiers 33 tours (toujours dans ma collection de vinyles). Mais j’ai tardivement découvert que tu avais croisé sa route quand il faisait la première partie de 3 de tes shows en 1966.

Johnny Hallyday « Hey Joe » Parc des Princes 1993

Depuis, je me suis rattrapé, j’ai régulièrement acheté tes CD, voire quelques 33 tours.

Mais tu es parti trop tôt Johnny. Je n’ai pas fait exception et sans être très orignal, avec ces nombreux motards, je suis allé verser quelques larmes en allant te saluer sur les Champs-Élysées, ce samedi 9 décembre 2017.

Je regrette déjà ta générosité et, sous tes airs de gros dur, ta gentillesse dont beaucoup auraient eu la réputation d’abuser. J’aurais aussi beaucoup apprécié de te voir avec les vieille canailles, car eux aussi Jacques et Eddy, je les porte dans mon cœur.

Tes musiciens, comme nous, sont orphelins. Je te souhaite de bien t’amuser, maintenant que tu es parti rejoindre Jimi Hendrix, Serge Gainsbourg et bien d’autres, sans oublier Jean d’Ormesson à qui tu as fait un peu d’ombre, bien contre ton gré.

Salut Johnny, comme beaucoup, je ne t’oublierai pas.

Permets-moi de te dire au revoir avec la complicité de Robert Plan et Jimmy Page : Stairway To Heaven

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