le dernier salaire
Le cri de colère d’une femme confrontée au chômage et à la précarité
Margaux a 48 ans lorsqu’elle perd son emploi. Elle a pourtant tout fait, dans sa vie, pour obtenir une belle situation, passant son bac à plus de trente ans. Tout le monde lui dit qu’elle n’aura aucun mal à retrouver un contrat à durée indéterminée. Mais c’est un voyage éprouvant qui commence…
Elle affronte l’arrogance de jeunes DRH, se perd dans les rendez-vous de Pôle emploi, accepte tout ce qui se présente, tracte son CV dans les aéroports, joue les démonstratrices dans des supermarchés, se démenant pour garder la tête haute et l’estime d’elle-même.
Alternant humour corrosif, tristesse et colère, Margaux se bat pour ne pas recevoir un jour son « dernier salaire », terme élégant par lequel elle désigne ses dernières allocations chômage.
Et puis, un matin…
En France, les femmes de plus de 50 ans subissent de plein fouet la crise de l’emploi. sans travail, sans reconnaissance, avec moins de 500 euros par mois, elles vivent avec la peur permanente de terminer leur existence dans la rue.
Je vous invite à lire cet extrait de son livre.
Margaux Gilquin : « Ne pas travailler, c’est mourir »