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prospective par les signaux faibles
signaux faibles- 5 à 7 du conseil avec Philippe Cahen

Les secrets de la prospective par les signaux faibles

Depuis une dizaine d’années, la prospective entre dans la réflexion des entreprises et organismes pour choisir une stratégie. Philippe Cahen a construit une méthode de prospective accessible à tous. La première étape en est le recueil des signaux faibles, ces signes qui nous interpellent pour demain.

Conversation avec Philippe Cahen qui partage avec nous ses 10 ans d’expérience sur les signaux faibles.

Ce recueil se lit comme un roman tant les thèmes sont attendus ou étonnants, et les signaux émis nous interpellent. Ainsi en avril 2004, Philippe décrit les Google Glass qui ne sont imaginées qu’en 2012. Parmi ces signaux, il y a des tops et il y a des flops. Cet inventaire auquel Philippe se prête avec sincérité donne une perspective enrichissante de la lecture et aide à comprendre en quoi les signaux faibles construisent la prospective.

Pour gagner du temps, voici la chapitrage de cette vidéo sur les signaux faibles, en commençant par une explication : les signaux faibles qu’est-ce-que c’est ?

  • 0’33 » > 9’ 30’’ : genèse de l’expérience de Philippe Cahen avec Halloween

Comment détecter les signaux faibles avec une lecture critique de la presse ?

  • 9’ 30’’ > 15’ 40’’ – Allemagne : le renouvelable première source d’électricité
  • 15’ 40’’ > 18’ 40’’ – Pourquoi le Mobilier Européen licencie plus de 1000 personnes à cause de la loi Duflot

A quoi servent les signaux faibles ?

  • 18’40’’ > 21’42’’ – faire de la prospective à partir de signaux faibles

Cas appliqués, les tops et les flops de Philippe Cahen

  • 21’42’’ > 22’38’’ – les fermes verticales
  • 22’38’’ > 23’40’’ – début de la fin de l’industrie automobile
  • 23’40’’ > 26’10’’ – théorie du chauffeur de taxi appliquée à la stratégie de la SNCF et aux impôts
  • 26’45’’ > 30’53’’ – la voiture à hydrogène, la voiture électrique Renault vs Telsa Motors
  • 30’53’’ > 32’05’’ – le poids des consommateurs sur l’industrie : cas appliqués mobiles et tablettes
  • 32’12’’ > 33’00’’ – le compte carbone
  • 33’00’ > 34’20’’ – la fin de General Motors et Citroën Aulnay
  • 34’20’’ > 36’16’’ – concept du nudge (coup de pouce) appliqué aux toilettes de l’aéroport de Schiphol
  • 36’16’’ > 37’23’’ – la fin de l’hypermarché
  • 37’23’’ > 37’45’’ – Google glaces
  • 37’45’’ > 40’25’’ – les micros usines et l’impression 3D
  • 40’25’’ > 42’50’’ – les générations X, Y … et la génération alpha – développement de l’école inversée, ce sont les enfants qui apprennent aux parents
  • 42’50’’ > 43’52’’ – Génération alpha (suite) : le quotient émotionnel (QE) versus quotient intellectuel (QI)

Depuis 1995, Philippe Cahen intervient en prospective auprès d’entreprises et organisations pour imaginer leurs futurs.

Il développe une méthode de prospective originale, souple et économique, fondée sur les signaux faibles et les scénarios dynamiques. Philippe est membre du Pôle de compétitivité banque, finance, assurance ; expert en prospective auprès des clubs de RH&M ; formateur en prospective pour Les Echos Formation ; membre du Comité du bien vieillir Korian. Il publie une chronique hebdomadaire sur le blog des signaux faibles de La Tribune.

Philippe Cahen est l’auteur de plusieurs livres sur les signaux faibles :

5 commentaires : “Les secrets de la prospective par les signaux faibles”

  1. Jean-Philippe Déranlot

    20 janvier 2015

    précision : le propos de Philippe Cahen dans le cadre de ce 5 à 7 du conseil ne concernait que les domaines et cas appliqués business.

    Pour celles et ceux 😉 qui sont intéressés par les signaux faibles des relations humaines que sont les phéromones*… sachez que l’humain a un nez moins affûté que celui de bien des animaux, mais il n’en est pas moins insensible (inconsciemment).

    * pour aller plus loin : Les phéromones : une attraction chimique ?

  2. Anne van der Weide

    22 février 2015

    Quelle brillante et captivante intervention ! La date m’interpelle. J’ai appris une foule de choses et en même temps j’ai un flop à ajouter, issu de mon réseau personnel, celui-là.
    Un ami, retour des US en 90, a démarché toutes les banques françaises pour répliquer le concept des stations de lavage automatiques (de type « Eléphant »). A l’époque on lui a ri au nez …

  3. Jean-Philippe Déranlot

    22 février 2015

    @Anne – et oui les banquiers ne sont sensibles qu’aux ROI avec ceinture et bretelles. C’est bien pour ça que les startups font appel aux business angels – CQFD

  4. Anne-Marie TOURNEBOEUF

    22 février 2015

    Cette intervention est enrichissante. Elle illustre bien notre fichue résistance au changement. La génération Alpha saura-t-elle s’en affranchir ?

  5. Jean-Philippe Déranlot

    22 février 2015

    @Anne-Marie – Attention : la génération Y (au-delà des suivantes) est experte des consoles de jeux et autres « social-gaming », mais quand il s’agit de faire un compte-rendu de réunion avec qq tableaux de synthèse c’est une autre paire de manches (cf. retour des entreprises).

    Par contre, on voit de + en + de quadras et quinquas qui sont des geeks avertis*, pour le meilleur sur le plan professionnel. Pour ceux auxquels je pense, ils ont comme point commun de tous être consultants indépendants (la réciproque n’est pas vraie).

    Il est temps de ne plus lier les compétences (signaux faibles, numériques et autres) à des catégories d’âges ou de générations, dans un sens ou dans l’autre : la compétences n’a pas d’âge.

    Sur une autre registre générationnel, de + en + de jeunes ne comprennent pas comment leurs parents peuvent être à ce point inféodés aux dictats de leurs employeurs. Ils (les jeunes) font un sérieux rejet de la relation hiérarchique Taylorienne « top-down »

    * point qui sera d’ailleurs confirmé et démontré par A. Jarry, intervenant du débat-apéritif du « 5 à 7 du conseil » jeudi 5 mars : 735 utilisateurs aimantés par LinkedIn

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